vendredi 30 mars 2007

Yoyo Andins (Santiago/Mendoza/Valparaiso)

A peine fini notre bon pisco de Santiago nous voila en route vers l'Argentine pour retrouver notre amie Johanne qui nous attend a Mendoza (j'espere que vous vous rappelez tous de Johanne sinon va falloir relire le blog !). Mais pour aller a Mendoza il ne suffit pas de prendre une simple route toute droite, il faut traverser la cordillere des Andes en largeur ! Ce qui n'est pas une mince affaire.



Il faut avouer que rien que ce voyage en bus est une excursion en tant que tel, les paysages sont grandioses et les couleurs magnifiques ! Mais on va vite decouvrir que ce n'est pas la derniére fois que nous les voyons (ce qui n'est pas vraiment pour nous déplaire).
Arrives a Mendoza, Johanne nous attend á la gare ... avec 2h de retard de notre part (decallage horaire oups, plus retard du bus reoups). Mais la bonne humeur de Johanne est au rendez-vous et nous voilá embarques avec ses nouveaux amis argentins (Alfonso, Alex et lorena) dans un bon resto mexicain, ce qui n'est pas pour déplaire á nos papilles usees par les churrascos et autres lomitos a repetition. Ils sont super sympa (les amis, pas les churrascos ;-) ) et ce fut un réel plaisir de les rencontrer ! Et pour une fois j'ai meme gagne au babyfoot grace a alfonso contre pym et johanne hehe !.


Le lendemain nous voila reparti par la meme route vers le pont de l'inca ... mais ici les paysages ont peut les voir bien mieux que par la fenetre du bus ! Superbe balade, avec vue sur l'Aconcagua (plus haut sommet des Andes, 6987m je crois ) et ponctuee de découvertes sympas comme les rails désafectes d'un ancien train qui parcourait les Andes entre le Chili et l'argentine... et toujours ce sex appeal canin qui nous fit nous promener avec 3 clebards pendant tout l'apres midi!


Le dimanche, nous avons emprunte les 365 virages des "caracoles" avec en prime, la tres belle vue sur la vallée de Mendoza.


Lundi nous voila déja reparti. Ca nous a fait super plaisir de revoir Johanne et de decouvrir Alfonso, Alex et Lorena !, mais le voyage continue pour tout le monde.

C'est donc sous un ciel neigeux au dessus des andes que nous revenons au Chili (par le meme chemin) pour aller vers la ville mythique de Valparaiso.


Une ville qui va tres vite nous envouter par son charme incroyable, c'est la ville la plus belle que nous ayons vu depuis notre depart. un millier de choses en font un lieu extraordinaire, comme ces magnifiques collines parsemées d'ascenseurs incroyables (patrimoine mondial de l'humanité), les couleurs magnifiques de ces maisons, ou la gentillesse de ses habitants. C'est un peu de tout ca et un peu plus ...


Le plus, c'est la magie de ces routes qui s'elevent, parsemees d'escaliers et dessinant de vrais labyrinthes illumies des myriades de couleurs des maisons, le plus c'est aussi les rencontres improbables comme ce chauffeur de bus, Pedro, rencontre au hasard d'une demande d'itineraire dans un bus local. Pedro a travaille 10 ans en Suisse. Il parle des lors le francais et a tot fait de remarquer notre accent franchouillard a travers notre espagnol! On echange quelques phrases, il se prend d'amitie pour nous et nous propose de nous asseoir devant, avec lui pour une decouverte de la ville (enfin du parcours de son bus). Apres 1/2h, on arrive au depot ou il nous offre gracieusement un cafe. Discussion, echange d'adresses, nous voila reparti pour 1/2 h de tournee avant de se separer definitivement dans le bas de la ville! Super. C'est ca le plus de Valparaiso, notre plus!

Donc pour decouvrir tout ca mieux vaut flaner dans la ville, ce que nous avons fait avec joie sous un beau soleil (enfin surtout l'apres midi) dans les rues de Valparaiso. Le soir repas royal mais pas tres sain (+-1kg de frite, viande, oignonS (le S est une ptite correction de pym, ;-)) et oeufs) miam !, mais le repas qui nous attendra le lendemain sera bien plus dur á digérer ... On tente les Guitenta (ou un truc dans le genre ...) sans savoir ce que c'est et ... quelle joie de decouvrir dans nos assiettes des intesins de vaches avec des frites et du parmesan miammmm ! Médaille pour pym qui a tout fini, ami dont la digestion a été rude !


La journée du lendemain est consacree a la maison de Neruda a la Isla Negra ( nous avons aussi ete en visiter une autre a Valparaiso (la sebsatiana) et une dont on a parle a Santiago (la chascona)). Tres jolie maison dans un cadre vraiment magnifique mais c'est bizarre, malgré cela elle nous a moins charmé que celle de Santiago (est-ce du a la guide ou a l'aspect "trop musée" de la maison, nous ne le savons pas).

Mais par contre les vagues de la cote nous hypnothiserent litterallement, et nous revons á la suite du voyage ... L'Atacama.

mardi 20 mars 2007

(AVEC PHOTOS !!) De la nature à la culture, Pucon-Santiago

Changement radical. Entre l'environnement naturel et sauvage de la région des lacs et de Pucon ... et le bruit, les gens par milliers, les voitures et la pollution de Santiago. C'est ca aussi qui fait le charme du Chili : des contrastes détonnant de natureS et de cultureS.

Mais avant de parler de Santiago, où nous sommes actuellement, revenons un peu sur Pucon dont on n'a pas encore parlé. Pucon est une jolie petite ville agréable, où il fait bon vivre, se balader ... mais egalement très très touristique! Mais à l'opposé d'autres villes touristiques tel El Calafate ou Ushuaia, Pucon a ce charme indéniable qui peut être du à son environnement extraordinaire ... Pucon est entourée d'une nature belle et impressionante, d'un côté le Volcan Villarica, de l'autre le grand lac Villarica, le tout dans un paysage superbe qui nous rappelle les beaux paysages des alpes Suisse.
Vous vous en doutez, avec un potentiel pareil, les activités sont légions autours de Pucon: du rafting en passant pas l'ascenssion du volcan, les termes, les passages dans la canopée, etc ... le choix est vaste! Mais notre porte-feuille limité ! Donc parmi toutes les activitées proposées nous avons choisi de faire la plus spécifique et la plus impressionante : L'ascenssion du volcan Villarica.



Mais comme nous aimons bien vous faire patienter, parlons d'abord de ce que nous avons fait la veille. Le vendredi, après avoir réservé notre ascension au volcan, nous avons décidé avec un peu de réticence de ma part (Morgan) de faire du vélo. Il est vrai que ce n'est pas ce que j'aime le plus mais il faut dire que c'est un bon moyen pour découvrir les environs à son aise (enfin j'espérais que ca soit à mon aise). Nous voilà donc partis dans la campagne et les forêts de Pucon avec comme but "los ojos del caburga", un lieu oú une rivière sous-terraine ressort de terre et forme un ensemble de cascades tumultueuses.

Mais voilà le chemin ne sera pas de tout repos car les sentiers sont pas très "safe", genre sable, gravier et gros cailloux ... et comme gravier + caillou = pym qui glisse en trek, ici gravier + caillou = Mo' qui se plante en vélo ... mais bon, plus de peur que de mal. Mais il faut avouer que tout ce périple jusqu'à Los ojos del Caburga valait la peine car le site est vraiment magnifique. On vous le laisse decouvrir sur les photos.


C'est pas tout ca mais après cette journée bien exténuante, une autre bien plus dure nous attendait. Le samedi nous voila pret à affronter le volcan Villarica, volcan actif de surcroit! Mais pour rassurer tout le monde cette ascension est quand même bien encadrée et nous avons eu un guide bien sympa pour nous aider dans cette aventure, il nous a expliqué comment faire pour nous rattraper avec le piolet si on glisse et comment éviter les chutes de pierres.
Tout débute à 5h30 du matin, réveil assez lent et petit déjeuner beaucoup plus rapide pour arriver à l'heure (7h) au lieu de rendez-vous pour recevoir le matériel et partir vers le volcan. Comme tjs 7h au chili = 7h30 ... donc après une petite attente nous voilà entrain de nous arnacher avec 6 demoiselles (eh oui, bande de veinard que nous sommes). Le matériel est très complet : chaussures semi rigide (entre chaussures de ski et de trek), pantalon imperméable, gants, piolet, sac à dos, veste imperméable, ..., plus un élément à mettre au derrière dont on découvrira l'utilité apres.
Après 15/20 minutes en van nous arrivons au centre de ski du volcan qui est le point départ de l'ascension. Là, petite subtilité non prévue, le télésiège pour faire les 400 premiers mètres d'ascension est payant et non prévu dans le prix déjà bien cher. On décide donc de les faire, ce que, durant cette petite montée de préparation nous avons quand même un peu regrette (même si nous n'aurions jamais pris le télésiège) car ce fut la partie la plus éprouvante de toute l'ascension. Nous commencons donc la montée avec le guide et le reste du groupe, tout d'abord dans la rocaille, puis progressivement dans la neige et enfin, dans la glace! A flanc de montagne, avec une pente a 50 degre a votre gauche et une neige qui glisse un peu ... je vous jure qu'on en menait pas large Morgan et moi (et oui, on vient de passer la main). Mais le guide ouvrait la voix et nous motivait avec ses phrases du style " j'ai oublie ..., c pas grave ca va me revenir". On echaina les lacets pendant 3h, pour enfin arriver au sommet a 2847m. On fut surpris car on nous avait dit qu'il y avait un "faux sommet" ... mais nous on a rien vu, donc pas de mauvaise surprise. Par contre autre chose nous attendait: les emanations du volcan saturees de souffre qui prennent a la gorge et font couler le nez! Respiration un peu difficile, mais spectacle grandiose: La vue sur les environs etait tout bonnement superbe, au dessus des nuages et surplombant toute la region. Le cratere en lui meme etait egalement impressionnant, tout fumant et eructant de temps a autre un peu de rocaille. C'est que ca vit ces machins la!!!


Bref, apres vingt minutes a nous detruire les neurones en respirant cet air si pur de la montagne, nous avons entame la longue descente ... longue? Que nenni! Celle si fut sensationnelle et trop courte! A la place du tradtionnel "retour sur nos pas", de veritables rivieres de glace attendaient nos popotins (proteges par leur super pampers ... si, si relisez avant!). Le principe est le meme que le bobsleigh ... mais sans bobsleigh! Grisant! Devaller un pente a 50 ou 60 degre a pleine vitesse dans un tunnel de glace... woooah! J'en veux encore! Les photos rendent pas la sensation mais ca vous donnera une petite idee du principe.


Après un jour de repos nous revoilà sur les routes en direction de la capitale du Chili, Santiago. Nous y restons 4 jours, amplement suffisant pour bien appréhender la ville et en voir les éléments les plus significatifs. Nous avons commencé par gravir le Cerro Santa Lucia et le Cerro San Cristobal (en funiculaire) pour avoir une vue d'ensemble de cette ville gigantesque, car Santiago est étalée sur plusieurs kilomètres carrés jusqu'aux contreforts des Andes (que l'on apercoit avec difficulté à cause du smog qui, malgré son importance, est parait il moins dense qu'avant). Nous passons les jours suivants à flaner entre les quartiers, le centre avec la Moneda, le Mercado Central et son bon poisson, le musée archéologique avec ses momies (et accompagnés de la charmante Anna).


Bellavista où nous avons visité une des maisons du poète très connu, Neruda, dont on avait mis un poème au début du blog (sisi, allez revoir) ... une très chouette visite qui nous plonge littérallement dans l'atmosphère du poète ... De plus d'un point de vue d'architecte l'ambiance qui ressortait des espaces, de la maison est assez magique.
La banlieue et son MIM, musée interractif sur le monde qui nous entoure, à la fois super intéressant, surprennant et super marrant! Et d'autres endroits innoubliables comme le café la Piojera où nous avons goûté au terremoto, cocktail à base de vin d'abricot, de vin de fraise et avec une boule de glace d'ananas ... ca tue ... un local en avait fait les frais et nous à tenu une discussion bien sympathique, mais toutefois incompréhensible pendant un certain temps.

Sans avoir de charme bien propre, Santiago nous à quand même touchée de part ses multiples facettes où les ambiances bigarrées vous touchent profondement (de bonheur, ou alors vous ébranle d'incertitude) : de la poésie de Néruda, à l'effervescence du Mercado central, en passant par l'ambiance chaleureuse ou mélancolique des restaurants et cafés populaires, ou encore la vie dans les rues le soir...

Et le dernier jour, avant departir, nous avons revu notre ami Juan, et sa femme, du cours d'espanol qui était lui même au Chili durant cette période, nous avons pu partager nos expériences autour d'un bon Pisco ... Merci Juan !.

Et maintenant nous sommes à Mendoza mais ca c'est une autre histoire ...

dimanche 18 mars 2007

Après la pluie...

Vous vous souvenez de Michel, le belge rencontré a l'aeroport de Buenos Aires qui partait dans le nord de l'Argentine pour initier des projets de théatre de rue? Et bien on est toujours en contact avec lui et il nous envoie de temps en temps ses états d'âme sur ce qu'il vit... et il se trouve que non seulement il a une jolie plume mais qu'en plus la réalité qu'il dépeint nous a touché par son réalisme ... si loin de la perception superficielle et par la mème quelque peu artificielle que nous en avons Morgan et moi. Aussi je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager ces quelques lignes après avoir obtenu l'accord de leur auteur. C'est ça aussi le voyage: la découverte d'une autre réalité, d'autres mondes souvent moins reluisants que ce que veulent bien nous en montrer les dépliants touristiques ou les reportages télévisés édulcorés. Bonne lecture ... et bonnes réflexions les amis!

L’eau est un élément qui se trouble, qui me trouble…

Autant, quel plaisir que de la laisser glisser sur la langue, couler dans le gosier, de la boire goulûment et puis de se rincer le visage à la fontaine ( en face de chez Marie-Laure)…

S’installer une baignoire, rêver sous la douche, fredonner sous la pluie, plonger dans le lac, se laisser tourbillonner dans le torrent, faire la planche en dérive sur les vagues de la mer…

Je vois encore Pascale, Rama et Harmonie danser sous l’orage qui gronde et inonde les corps accablés de sueur à Kinshasa, avec tant de bonheur, j’entend encore les cris de joie, un moment unique ou le plaisir se fond aux éléments…

Et puis, l’eau vient du ciel, elle tombe, se grêle, se trombe, se déchaîne, s’ouragan, se cyclone… sa puissance est telle que tout petit, je me sens fétu de paille, allumette, brindille sans accroche, emporté par ce liquide furieux, je perds la respiration et me noie, je ne suis pas poisson…

En même pas 24 h, il est tombé 220ml d’eau à Resistencia et Corrientes… Il pleut comme jamais en Amazonie au Brésil, et quelques centaines de Km plus bas, le fleuve Paraña sort de son lit… L’eau s’engouffre, insinue sa boue, et qui subit ?

Les plus démunis, ceux qui possèdent des maisons de terre que la solution aqueuse fout en l’air…Ceux qui déjà n’ont rien ou si peu…

Une mère qui vit seule avec ses 7 enfants, venait juste de faire un « petit » crédit, elle s’était offert un frigo-congélateur et une cuisinière… Tout est inondé devant ses yeux et elle pleure doucement, perdue, de toutes ses larmes. Comme pour arracher cette eau salée qui brise en elle ses dernières illusions…

Ce ne sont pas les premières inondations qu’ils subissent…

A Corrientes, on a rien préparé pour se protéger… A Resistencia, on a laisser les pauvres s’installer en zone inondable…

L’être humain est-il cruel ou seulement idiot ?

Est-il parfois conscient ?

Avec le changement climatique, indéniable ici, le populo va déguster…

Revoilà la chaleur, l’eau stagnante, les moustiques, les maladies, la dengé, la mort…

C’est pas grave, même qu’on va recommencer encore et encore le même scénario.

Jusqu’où doit-on aller pour changer de comportement ?

jeudi 15 mars 2007

Itinéraire - Version 3

Voilà notre avancement depuis la dernière mise à jour de l'itinéraire. Je vous pries de saluer la haute qualité graphique de l'image ... entièrement fait dans Paint, merci Microso** (:-s)


Aventures et mésaventures...

Hola padres, familia, amigos, amigas, polola y gattos ...

Par quoi preferez-vous commencer, la bonne ou la mauvaise nouvelle? ... J'attends vos avis ... j'attends toujours ... bon, pas de réponses alors je choisi pour vous: on va commencer par la mauvaise. Il y a trois jours, dans la magnifique ville de Puerto Varas notre valeureux sac a dos gris c'est fait lâchement kidnapper. Autrement dit on s'est fait chauler notre petit sac a dos quasi a notre nez et a notre barbe (surtout celle de Mo, la barbe!). Je vous explique rapidement. Nous étions dans un cyber café en train d'ecrire quelques mail, les sacs a dos étaient juste derriere nous, a moins d'un mètre, pres du comptoir. Il y vait les deux gros sacs a dos et le petit dans lequel on met tout ce que l'on doit avoir sous la main rapidement: Dictionnaire, cartes, gourde, ecouteurs, grammaire espagnole, livres, magazines, un beau jeu d'échec d'Inde et j'en passe ... Soudain, a la fin de notre session, on se retourne ... plus de sac gris, on cherche partout, on demande a la gérante (qui n'a evidemment rien vu), on sort dehors, on fait le tours des poubelles des quadras attenant au cybercafe ... Rien! On s'etait fait volé notre precieux sac! Nous voici donc sans dico, sans les livres que nous avaient gentillement prêté Johanne (encore désolé!), sans le carnet dans lequel on notait le vocabulaire nouveau, les comptes, et les trajets de bus ... Mauvaise blague! Mais bon, que voulez-vous faire ... on a été a la police faire une déposition (en espagnol s'il vous plait! Ce fut épique pour ce faire comprendre mais on y est plus ou moins arrivé) en espérant que l'assurance - loué sois-tu, oh noble compagnie d'assurance "Protections", et veuille bien compenser en deniers la triste perte de notre grise besace - veuille bien faire un geste! (surtout que ce sac avait une valeur sentimentale inestimable pour Moi (Mo'). Voila donc pour la mauvaise nouvelle.

Pour la bonne ... et bien c'est qu'a part ca tout se passe bien! Aujourd'hui, je vous écris de Pucòn a coté du volcan Villarica que l'on espère pouvoir escalader (c'est un bien grand mot ...) dans quelques jours (2857m). C'est pas donné comme activité pcq il faut le faire avec un guide et y a un peu de matos a louer. Tout est oragnisé par les myriades d'agences qui pullulent et profitent allègrement de la manne touristique que représente ce volcan. Vamos a ver ... on vous racontera ce qu'il en est dans qq jours!

Mais que s'est-il donc passé entre aujourd'hui et le dernier post? Je vous avais laissé la dernière fois en vous disant qu'on allait faire quelques 1400km en car...
Nous sommes donc arrive a Los Antiguos après 15h de car, un peu fatigué ... a la sortie du car, un homme nous accoste en nous disant "chilechico"??? un peu embué par le voyage, je lui répond machinalement "no, gracias" ... Aprés avoir repris nos esprits on comprend que l'homme nous proposait de nous emener dans la ville d'a coté, Chile Chico ... d'oú nous devions prendre le bateau un des jours suivants pour poursuivre le voyage. On accepte donc, repassage de la frontière, reformalité douanière et arrivée a Chile Chico ... 3200 habitants tout de même, de quoi en faire un beau trou perdu! Apres les villes super touristiques que l'on avait fait les jours précédents, un trou perdu ca fait du bien!


A Chile Chico on a rien fait de particulier... flané un peu, monté au sommet d'un petit Cerro, petite jounée de pause. C'est une ville qui semble vivre dans un autre temps, dans une autre époque. Tout semble lent a Chile Chico... et si y vivre toute l'année doit être impossible pour les europeens que nous sommes, y passer quelques jours, et bien ca fait du bien! Anecdote: Dans les annés 50, une colonie de Belges s'est installée a Chile Chico (si, si, c'est pas une blague) ce qui nous a permis de découvrir la D'olbeck, bière locale brassée selon un savoir faire venu de Belgique. Je vous mens pas, c'est marqué sur la bouteille!!! Ptite photo a l'appui ... Elle était bonne la D'olbeck ... autre chose que la Quilmes ou la Cristal (équivalent de la Quilmes au Chili)


Autre anecdote : on a rencontré un allemand aussi look tout a fait routard : pantalon de cuir, bouc de 6 mois au moins, sac a dos si petit qu'on se demande si il a une paire de chausette de rechange. A comparer a l'organisation de nos sac a dos on peut dire qu'il y a un monde. Après avoir discuté qq minutes avec lui, on s'est aprecu qu'il était vrmt sympa, il passait 2 mois au Chili en vrai routard avant de rentrer en Allemagne ... et le plus étonnant, vous savez quoi? C'est que ce gars on l'avait croisé 2 semaines plus tôt a Punta Arenas, sans y preter attention ... coincidence, coincidence...

Le lendemain, on a pris le bateau pour traverser le Lago Buenos Aires. 2h30 de traversée, puis 2h de bus pour arriver a Coyahique (où l'ont recroise l'allemand)...


A Coyahique on esperait rester un jour puis repartir pour Puerto Montt en bus sur la Carretera Austral... mais la probleme : il n'y avait pas de bus avant 2 jours et le voyage durait 38h !!! Bref, on perdait 4 jours pcq il n'y a vrmt pas grand chose a voir a Coyahique... On était en train de cogiter quand on voit un bureau de LAN, la compagnie aérienne. On se dit, pq pas demander. Il y avait un vol le jour même pour Puerto Montt pour 105€ ... pas donné comparé au 35€ du bus ... mais on gagnait 4 jours! Tergiversations, argumentations, action! On a pris notre billet, l'argument principal étant le temps ... en effet, nous avons rendez- vous le 22 mars a Santiago avec notre ami Juan (Notre "grand père" rencontré au cours d'espagnol a bxl, belge d'origine mais désormais chilien de coeur, n'est-ce pas Juan?) et puis le 24, rdv avec Johanne a Mendoza. Fallait donc pas trop trainer si on voulait les voir tout en profitant de la région proche de Puerto Montt, appelée la région des lacs ...
Mais je suis fatigué et je vais laisser Mo' vous conter la suite ... A bientôt!

Nous voilà donc parti sur la route de l'aéroport en rêvant de voler dans un petit coucou, mais malheureusement on a vite déchanté, c'était un petit Boeing bien de chez nous (ou pas) ! Mais avant de prendre l'avion, nouveau petit stress, nous entendons au micro : "señor Pierre Mata". Je demande à Pym si ca serait pas lui mais à moitié endormi il me dis que c'est surement pas lui, mais au 2ème "señor Pierre Mata" Pym va quand même voir. Bingo ! C'était bien pour lui, notre bombonne de gaz ne pouvait aller dans la soute de l'avion donc Pym à du vider tout le gaz avant de revenir à l'embarquement et enfin prendre cet avion ! Le vol s'est fait +- sans problèmes (juste quelques trous d'air bien sympathiques) et nous voilà à Puerto Montt.

Que dire sur Puerto Montt, mis à part que c'était l'endroit pour partir vers Chiloé (voir plus loin). Puerto Montt c'est une ville de 160000 habitants (ce qui nous change de Chile Chico) avec son centre commercial gigantesque et super beau (sic) et ses fans de Heavy Metal (il y avait juste un festival ce jour là). Comme vous vous en doutez, nous ne nous attardons pas à Puerto Montt et dès le lendemain nous voilà partis en direction de l'île de Chiloé.
L'ìle de Chiloé est un peu moins grande que la belgique, et possède un climat et des paysages assez proche de l'Irlande.


C'est une ìle qui est restée assez longtemps presque autonome, et fût un des derniers bastions des royalistes espagnols au Chili ce qui fait que la culture Chilote est plus fort marquée que celle d'autres régions. Nous sommes allez seuleument dans la capitale chilote, Castro, où l'ont a pu découvrir les maisons à palafites (en gros sur Pilotis). Ce type de maison permettait anciennement aux pêcheurs d'être plus proche de leur lieu de travail, c'est ce que nous a raconté le brave homme qui nous à fait faire un tour en bateau autour de la côte de Castro. Ce petit tour en bateau fùt vraiment très chouette, le temps était magnifique et la vue sur la ville et les maisons à palafites grandioses. Et petit Bonus nous avons pu apercevoir 2 lions de mers se dorant la pillule sur un des petits phares de la baie, nous étions vraiment à 2m d'eux, impressionant ! (Maintenant Pym rêve de se réincarner en lion de mer pour pouvoir dormir au soleil toute la journée). Après le tour en bateau nous avons aussi visiter l'église de Castro (les églises sont vraiment importantes dans le patrimoine chilote, plusieurs sont inscrites au patrimoine de l'UNESCO). Celle de Castro est la plus grande, l'extérieur est étrangement revétu de tôle, dont certaines sont moulées pour former une image de fausse pierre, sisi ! Mais le plus impressionant est l'intérieur de l'église qui est tout en bois (ainsi que la structure), ce qui confère une ambiance très chaleureuse au lieu. La fin de la journée approche et nous repartons vers Puerto Montt, où le lendemain nous prendrons le bus vers Puerto Varas et ses voleurs de sacs ;-).



A Puerto Varas nous ne restons pas et nous prenons un minibus vers une localité à 45 minutes de là, Ensenada. Il faut dire que notre arrivée au camping Montaña en face du lac et du volcans nous à fait presque oublier la mésaventure du matin ! Le lieu est magique ! Comment vous l'expliquer, tout d'abord il faut savoir qu'il n'y a vraiment presque rien à Ensenada, c'est juste une route avec 3 restos, 2 campings et 4 maisons sur 2km le long du lac. Au camping il n'y avait personne, et nous étions juste devant le lac et sa plage (sans âme qui vive) et avec 2 volcans autours de nous le tout dans une lumière de fin de journée magnifique, c'était vraiment une ambiance indescriptible (les photos vous permettrons de vous faire une petite idée). Nous en avons même profité pour faire un plouf dans le lac car c'est pas tous les jours que l'on peut avoir ce type de cadre !



Le lendemain nous voilà partis à pied vers Petrohue, localité encore plus paumée au bord du lac Todos los Santos. Sur la route nous avons visité un très joli lieu, les saltos del rio Petrohue, sorte de torrent/cascade formé dans la roche volcanique. Malgré le nombre de touristes (eux venu en bus biensur) c'est un très bel endroit, dans une nature sauvage. Ensuite nous continuons à pied jusqu'au lac ou un papy à la barbe blanche nous propose de nous déposer, et hop nous voilà embarqué dans la vieille carlingue de ce brave monsieur jusqu'au Lagos Todos los Santos. Un beau lac dans un superbe paysage mais franchement rien de plus, c'est pour celà que l'on ne s'y attarde pas et nous rentrons au Camping. Et le lendemain nous voilà reparti sur Pucòn d'où nous vous écrivons aujourd'hui ! Suite de notre périple volcanique dans quelques jours.